• En 1996 dans un de ses essais - par ailleurs assez faible - le sémiologue Umberto Eco - par ailleurs romancier nullissime - a théorisé que le football était un succédané au discours politique.

    Sur ce rapprochement, je reconnais la pertinence de Mr Eco. Mais sa haine viscérale du sport en général et du football en particulier entache grandement son analyse. Ainsi le professeur Eco prétend qu'en discourant sur le football, au café, à la télévision, dans les journaux, l'homme transfert sa pensée politique vers le sport.

    Tout se passe pour Eco, comme si, la quantité d'implication politique d'un homme était une constante et que cette quantité fixe serait en partie dévoyée et perdue dans des commentaires sur le football.

    Rapidement je passe sur la stupidité de l'idée d'une quantité fixe d'implication : Ce postulat d'invariance politique est contredit par toutes les études sérieuses sur les comportements citoyens.

    Plus inquiétant, la conclusion du crétin Umberto ne vise rien de moins qu'une dictature sportophobe, qui sous prétexte de rendre à la population une fibre politique, viserai à DETRUIRE le football.

    J'aime le Football. Je l'ai souvent répété. Et de même, j'ai prouvé que la France est le pays le plus politisé du monde. Et si cela peut paraître paradoxal, que je sois féru de politique, et amateur de football, la liaison au contraire est évidente.

    Car tout n'est pas a jeté dans ce salmigondis infâme écrit par U.E : En effet, le football est bien intimement lié à la situation politique du pays.

    Ainsi, ce que personne ne dit, et qui est la vérité première du football, c'est que chaque club français est en partie propriété d'un parti politique.

    On sait très bien que l'OM est détenu par l'UMP et que le plus gros actionnaire du PSG est le Parti Socialiste - Pourquoi croyez-vous donc que le club s'appelle PS-G? Quant à l'homophonie entre OM et UM-P, elle se passe de commentaires.

    Les sommes dépensées par les partis politiques dans la gestion des clubs est faramineuse, et c'est en partie à cause de cette implication monétaire dans le monde du Foot, que le président Chirac risque de passer devant les tribunaux pour financement occulte.

    Ceci est un fait que tout politologue sait depuis longtemps. La vie politique française est parfaitement symétrique aux résultats sportifs des plus grands clubs de foot : Un transfert de joueur fait écho à un député PS qui a retourné sa veste. Un penalty refusé ? C'est une loi de l'assemblée bloquée par l'UMP. Les scores même des matchs, ne sont rien de moins que le reflet des récentes élections.

    N'importe qui peut s'amuser à tracer les résultats sportifs de l'OM et du PSG et les comparer aux résultats d'élections des deux partis politiques qui les contrôlent. La concordance ne permet aucune contradiction.

    Alors quand je vois la population vagissante, se plaindre de tel ou tel entraineur, ou de la performance de tel ou tel joueurs, je me gausse doucement devant une telle méconnaissance de la réalité profonde du Football.

    Le football est un sport politique. Le football est l'incarnation sur la pelouse des joutes du sénat. Ceux qui n'ont pas compris ce simple fait, ne méritent même pas de se faire appeler supporters! Ce sont juste les idiots utiles de la démocratie.

    Francis Azemmour

     

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  • Avant de commencer sa carrière dans le football, Sylvain Wiltord était déjà un homme à femmes. A cinq ans, il sortait avec toutes les filles de sa classe ainsi que sa maîtresse et la directrice de la maternelle. Comparé à lui, James Bond ressemble à un moine vasectomié. Pour  OH NON ENCORE DU FOOT ! il nous ouvre son cœur sur ses plus beaux plans culs.

    Ce jour là, je me sentais pas trop bien. J'avais le nez qui coulait et des flatulences limite liquides. La grippe A, je pense. Samantha avec qui je viens de niquer m'explique que je me fais des idées et que c'est pas ça les symptômes de la maladie. « Qu'est-ce que tu en sais », je lui réponds « T'es médecin ? ». Et je monte dans ma Porsche, direction la première plaque de toubib repérée. Je pile net au bout de 175 mètres. Près de la boulangerie, officie un docteur, Vanessa Reboul. Je me gare en double file et monte les escaliers quatre à quatre vers la salle d'attente. Et là, méga gaule ! Un canon de 30 printemps tout en cuir moulant patiente sur une chaise avec un hamster. Je la mate de haut --bouche à pipe, décolleté sexy -  en bas - longues jambes fines à talons - puis jette un coup d'œil circulaire. Personne d'autre que nous dans la salle - rematage de la bonasse - elle me reluque, les yeux plein de vices et de feu. Ma méga gaule triple ! « L'est où votre animal ? » me demande t-elle en se caressant la chatte. Je dégaine la chose et lui caresse les nibards avec. Elle m'agrippe les fesses et bouffe mon bide puis mes poils pubiens. Une vraie petite salope en rut et en liberté ! Je vire le hamster, la lève, la défroque puis en saisissant ses jambes, lui fout la tête par terre - « broute la moquette » je dis tandis que je lui titille les lèvres avec le bout de ma queue. La bouche ouverte, elle pousse un gémissement. « Elle est bonne ma queue, hein ! Sale petite vicieuse ! » Je grommèle. « Oh oui ! ». Et c'est parti pour le grand ramonage ! Profondément dedans, un peu sur les côtés, au sud, au nord, à l'est et à l'ouest. Une fois qu'elle est bien pantelante, j'attaque le manège croate puis le parallélogramme sicilien. Les orgasmes se succèdent comme les pièces dégringolantes d'un bandit manchot au moment du jackpot ! - cette fille est une putain de rêve ! Et elle en redemande ! Encore ! Encore ! Encore ! J'enchaîne dans l'inédit en commençant par le cornet de marrons chauds puis la planche à crier et enfin le pilon de Marseille ! Les ongles plantés dans ma chair, la nénette manque d'en claquer de bonheur, d'extase et de volupté. Je jute sur son hamster qui s'en tord à son tour de plaisir. « Tu t'es bien rincé l'œil, spèce de petit enculé » je dis à la bête. « C'est une fille » me fait la chaudasse revenue à elle « Elle s'appelle Heidi ». Je réponds rien. « Dis-moi » reprend-elle « Tu me dis quelque chose... Tu ferais pas du patinage artistique par hasard ? ». Toujours sans répondre, je la regarde se resaper. L'envie de la culbuter à nouveau me rhabite le sexe.

     

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  • J'veux slammer pour les camés et leurs groles

    ces mecs musclés et fous qui font du foot

    ces créoles, ces blancs, rouges ou bleus du football.

     

    J'veux slammer quelques rimes sans prétention

    pour ceux qui s'empressent devant la télévision

    Les supporters anonymes la foule des drôles

    qui s'brisent un bras en zappant avec passion

    ces créoles, ces blancs, rouges ou bleus du football.

     

    J'veux slammer parce que la vie m'a brisé

    Elle a pas hésité à me mettre puni au piquet

    Mais quand j'vois Ribéry qu'est mon idole

    Transpirer dans l'herbe qui s'envole

    J'reprends goût - Eh ouais mec - dans l'humanité

    grâce aux créoles, aux blancs, rouges ou bleus du football.

     

    J'veux slammer pour les miséreux d'Afrique

    Affrétés en masse pour des travaux publics

    Esclaves moderne, né démoralisés, pas d'bol

    Enfants des colonies exclus de leurs sols

    Ils restent pour eux à devenir, c'est magique

    les créoles, les blancs, rouges ou bleus du football.

     

    Enfin j'veux slammer pour l'gars nommé Raymond

    Moi j'l'appelle Néron, l'empereur du capitole

    Qui brûla une ville et toute sa nation

    Pour prouver que lui seul avait raison

    Tout ca c'est tout c'que j'ai retenu de l'école

    Alors si j'pose ce slam sur ce mec

    ce guignol, ce nain, ce bleu de Domenech

    C'est pour lui dire d'arrêter le football.

     

    Fabien Coupe Afro

     


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  • « Mon coiffeur est un guerrier Massaï. Il sait les coupes qui intimident l'adversaire » Djibril Cissé


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  • Franck Ribéry adore lire. Dès qu'il n'a plus de  ballon au pied, il a un livre à la main. Lors d'une récente interview ne confiait-il pas à l'un de nos confrères : « Pour moi, un footballeur qui ne lit pas n'a pas plus de profondeur que le ballon qu'il tapote ». Aujourd'hui, le balafré préféré des ménagères de plus de cinquante  ans nous parle du livre de Thomas Bernhard : Le neveu de Wittgenstein.

     

    C'est Thierry Henry qui m'a filé ce bouquin à la fin du match France-Espagne. « Tiens, lis-le » m'a avait-il dit « Je pense que ça va te plaire ». Et effectivement il m'a plu (sacré Titi, toujours à faire mouche !). Immédiatement. Le genre d'écriture sans concessions. Qui ne cherche pas à plaire. Un style de libéro très efficace. Je ne connaissais pas du tout l'auteur auparavant. Ca a été un choc. Un beau choc. Le neveu du Wittgenstein raconte l'histoire d'une amitié entre l'auteur et Paul Wittgenstein, mondain excentrique. Mais aussi leur éloignement lorsque la maladie et la folie s'emparent respectivement de l'un et de l'autre. Alors que Paul séjourne dans le même établissement hospitalier que Thomas, ce dernier n'aura pas le courage de le visiter bien qu'il en crève d'envie. Pareillement, à la mort de Paul, Thomas n'assistera pas à son enterrement (alors qu'on attendait de lui qu'il écrive un discours en son hommage), se réfugiant plutôt dans les réconfortants et agréables souvenirs de leur longue amitié.

    A l'égard de ses contemporains tout comme au sien, Thomas Bernhard ne se fait aucun cadeau. Il jette sur lui et sur le monde qui l'entoure un regard lucide et pénétrant. Chaque mot de lui est comme un outil chirurgical tranchant qui ouvre la chair à vif afin de dévoiler les organes ainsi que leurs maux et détériorations. Inlassablement. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à décortiquer. Plus rien à dire et sur quoi rire.

    Grâce au « neveu du Wittgenstein », je suis allé voir « Extinction » du même auteur au théâtre. Même grande force et souffle émergeant du texte. Même froid rire dévastateur comme un impitoyable blizzard. Je l'avoue, après ce spectacle, pendant deux jours, j'ai eu du mal à rejouer au foot.


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