• Limoges, centre ville. L'homme nous ouvre sa porte, mal rasé et mal luné. « Vous êtes à l'avance » nous fait-il remarquer en regardant sa montre PSG. Nous traversons un étroit couloir. Sur les murs, les affiches de joueurs du PSG côtoient les affiches des joueurs de l'OM : Ginola, Waddle, Raï, Drogba, Heinze à ses deux périodes, etc... En pénétrant dans la salle à manger, nous remarquons alors que Jean-Luc porte un maillot hybride, moitié OM, moitié PSG... Il nous faut bien cinq petites minutes et une vodka pour nous remettre de cette vision surréaliste.

     

    ONEDF ! : Dis-nous, Jean-Luc, comment t'es tu procuré ce maillot pour le moins original.

    Jean-Luc : Je me le suis fait moi-même. Tu prends un maillot PSG et un maillot OM avec le même numéro, tu découpes en diago, tu couds et le tour est joué ! Ca a de la gueule, hein ?

    ONEDF ! : Ca fait penser au Joker. Tu habites Limoges. Pourquoi le PSG ? Pourquoi l'OM ?

    Jean-Luc : C'te question. Interroge les limougeauds. La moitié supporte le PSG. L'autre moitié l'OM. Entre eux, c'est la guerre. Saviez-vous qu'une grande partie de la violence à Limoges est due à ce confit entre supporters ?

    ONEDF ! : En choisissant de supporter les deux équipes, tu veux montrer qu'il existe une troisième voie...

    Jean-Luc : Dans le mille !... Mon père qui supporte le PSG a perdu son œil lors d'une bagarre avec des ultras de l'OM. Et mon frère qui est supporter de l'OM ne parle plus à mon père depuis sa naissance. C'est stupide. Moi, au départ, j'étais pour le PSG, mais les résultats de cette équipe m'ont fait réfléchir... Et puis quand des joueurs du PSG sont passés à l'OM, j'ai connu une crise intérieure.

    ONEDF ! : Tu veux parler du transfert de Fiorèse...

    Jean-Luc : Oui, c'est ça. Mon père a failli s'en bouffer l'autre œil. Pour lui, ce n'était pas possible une telle chose. Fiorèse pouvait vendre son âme au diable à la rigueur, mais aller à l'OM... Même si c'était une danseuse, il devait continuer de l'être au PSG, question d'honneur ! Moi, je suis tombé en dépression. J'essayais de comprendre ce qui s'était passé dans la tête du joueur. Et puis soudain, la lumière ! 

    ONEDF ! : Sous-entendrais-tu que les motivations de Fiorèse n'étaient pas simplement financières ?

    Jean-Luc : Décidément vous lisez dans mon esprit. A un moment, Fiorèse est devenu la bête noire du parc. Les journalistes avancent à tort que c'est à cause de ses contre-performances sportives. Rien à voir ! Fiorèse prônait l'ouverture avec le sud de la France. C'était un pacifiste qui souhaitait la réconciliation avec l'OM. D'ailleurs, quand arrivait le classico, il faisait tout pour désamorcer les éventuelles bombes d'avant la rencontre. Ses déclarations étaient sobres et douces. Pas un mot plus haut que l'autre. Et toujours un petit compliment à l'attention des marseillais... Je n'ai pas peur de le dire, Fiorèse était le Gandhi du championnat de France et on l'a crucifié.

    ONEDF ! : Ainsi, c'est ce joueur qui t'a montré le chemin...

    Jean-Luc : Et Dehu aussi. Fiorèse sans Dehu ç'aurait été plus dur... Mais quand Dehu a rejoint l'OM en même temps que Fiorèse, j'ai su qu'il s'était passé quelque chose d'historique.

    ONEDF ! : Et sinon comment ton père a-t-il vécu ta transformation ?

    Jean-Luc : Ca a été extrêmement dur pour lui. Il n'a pas compris, ma mère, elle oui, mais mon père, il va lui en falloir des classico avant d'accepter ma démarche. J'ignore d'ailleurs s'il y parviendra un jour. Quand il voit Heinze sur le petit écran, il ne peut se retenir de l'insulter. J'imagine qu'en privé il doit réagir de la même manière pour ma pomme. Il vit dans un monde révolu.

    ONEDF ! : Et les gens comment réagissent-ils quand ils t'aperçoivent dans la rue ?

    Jean-Luc : La plupart garde les yeux fixés sur moi comme si je venais d'une autre planète. Quelques uns m'insultent mais c'est rare. De toutes façon, j'assume. Un jour, les limougeauds comprendront qu'ils se fightent pour rien. On érigera alors peut-être ma statue face à la mairie, éh éh.

    ONEDF ! : A ce propos, comment gères-tu les classico ?

    Jean-Luc : Ben c'est simple, quand c'est au Parc, je suis pour le PSG. Quand c'est au Vélodrome, je suis pour l'OM.

    ONEDF ! : Donc, ce soir, tu es pour le PSG. Un pronostic ?

    Jean-Luc : 2-1 pour l'OM.

    ONEDF ! : On croyait que tu étais pour le PSG.

    Jean-Luc : Oui, mais je suis réaliste.

     Propos recueilli par Peter Smash et Pedro Montgomery


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  • Il a une tête joviale. Tout de suite ça saute aux yeux que c'est une bonne nature, un bon gars. A 51 ans, il a la pêche et rit à toutes les occasions. Il vient d'apporter du bois qu'il a coupé sous la pluie et dans le froid. Pour arrondir ses fins de mois, avoue t-il avec le sourire et un petit clin d'œil chafouin. A la télé passe une émission de foot. Karim Benzema accompagné du président Aulas visitent les infrastructures du stade Santiago Bernabeu afin d'officialiser son transfert au Real Madrid. La veste du jeune joueur brille intensément. A croire qu'il l'a achetée dans une bijouterie. Ses autres vêtements sont dans la même veine. Ils puent le fric, la réussite sociale fulgurante,  ostentatoire et démesurée. Assis sur une chaise et apéro à la main, le coupeur de bois a un grand sourire aux lèvres. Il porte un vieux bleu de travail et des chaussures de sécurité pour ne pas se blesser lorsqu'il utilise la tronçonneuse. La pluie et le froid qui ont perduré pendant ces deux dernières semaines ne l'ont pas abattu. Il a coupé du bois en forêt sans discontinuer. Comme les temps sont durs. Et comme le salaire qu'il gagne à la chaudronnerie ne suffit pas : 1800 euros par mois, c'est pas bézef. A la télé, Benzema rutilant comme une merco neuve pénètre dans une nouvelle salle : Il y a un sauna, des jacuzzis qui brillent outrageusement. On se croirait dans un clip de rappeurs millionnaires sans les jolies nénettes à moitié nues (fortement suggérées néanmoins). La coupe du footballeur semble du millénaire suivant. Connaîtrait-il des coiffeurs Vulcains ? Et quel prix a-t-il dû payer pour paraître différent, d'un autre monde, au-dessus ? L'entourant, le président Aulas et le président Perez sourient avec l'air ravi de grands papas qui regardent leurs petits enfants ouvrir les cadeaux de Noël. Benzema saisit son futur maillot et le montre aux caméras. Il est heureux. Toujours avec le sourire, le coupeur de bois se demande s'il va garder son emploi jusqu'à la retraite qui recule inexorablement. La chaudronnerie fonctionne mal. Ils ont dû licencier... Il verra... Deux, trois blagues puis il finit d'un trait son apéro. Ce n'est pas tout, mais il a encore du bois à couper. Sa main robuste se tend. Plusieurs pubs braillardes visant la population masculine se succèdent sur le petit écran.

    Gérald Puzzle


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  • Tout le monde connait le joueur de foot Sylvain Wiltord. On connait beaucoup moins l'homme au tempérament de feu dont les dix mille conquêtes feraient passer Casanova pour un play boy des bacs à sable. En exclusivité pour OH NON ENCORE DU FOOT ! Sylvain a accepté de nous raconter ses plus beaux plans culs avec une modestie et une pudeur touchantes.

    J'étais en train de tâter du ballon quand un pote m'appelle. Je sors mon portable de mon short et décroche - Eh Sylvain, me fait-il, devine avec quoi je t'appelle. « Je sais pas » je réponds « J'hésite entre ta couille gauche et celle de droite ». « Ah ! ah ! ah ! t'es trop con, Sylvain. Non, c'est avec mon nouvel Iphone, ça te dirait de le voir ». A vrai dire, je m'en branle mais j'en ai marre de tâter du ballon et j'ai baisé il y a une heure donc je ne ressens pas encore trop de manque, donc je me dis, bah pourquoi pas, allons voir sa merde, ça va flatter son ego et le rendre heureux et moi, bin, j'aime bien rendre les potes heureux, si l'amitié ne sert pas à ça alors on peut direct la balancer dans le vide ordures. « Ok » je fais en montant dans ma BM.

    Arrivé chez mon pote, j'attrape une gaule de malade. Le type vit avec une méga bombe blonde avec des seins comme ass' et un cul de collection. Dès que nos regards se croisent nous sommes sur la même longueur d'ondes. Je sens qu'elle boufferait de la queue à longueur de journée si elle en avait les moyens. Ma gaule décuple et elle le remarque, s'humectant l'oreille avec la langue. Je rappelle que cette histoire se passait en hiver. La gastro se déchaînait, frappant les petits et les grands sans vergogne, décimant les trous de balle les plus robustes et les plus aguerris. A cet instant, mon pote ne le savait pas encore mais miss Gastro l'avait choisi pour une belle valse défécatoire. S'apprêtant à me montrer fièrement son bidule, il pose soudainement la main sur son ventre et file aux chiottes, gueule en vrac, corps en deux. Des occases comme ça, je pense. On n'en a pas trente-six dans la vie. Direct, je sors ma queue et la plante dans la bouche de la donzelle qui la suce avidement. Pur régal ! Je sors le braque et demande : « Tu t'appelles comment ? ». « Cindy* » elle fait en donnant des coups de langue dans le vide. « Cindy, mets toi à quatre pattes, j'vais te défoncer les orifices comme ils le méritent ». « Oh toi » fait-elle en me mordillant les couilles à travers le short. Là, bruit de chasse tirée. Cindy recouvre ses magnifiques mamelles de son tee-shirt moulant et moi je range mon attirail. Lorsque mon pote revient, tout blanc, j'explique à Cindy mon égalisation à la finale de coupe d'Europe 2000. A l'expression de son visage, je vois qu'elle n'y entrave que dalle. Et pour cause ! Elle veut du dur en elle et moi je veux lui gicler dessus et partout comme un intarissable malpropre ! Encore une fois, le pote tente de me montrer sa connerie mais miss Gastro l'alpague au colon ! Retour à la case chiottes ! Et vlan ! Je trombine la nana sur une chaise ! Et boum ! sur la table ! Et bing ! Par terre ! Dans le cul et dans la teuch ! Dans la bouche et dans l'oreille ! Elle me griffe, je la baise ! Elle en redemande, je la mitraille à la douze-sept ! Je vocifère, elle hurle ! Deux bêtes en rut qui s'entrechoquent en se mordant et se pinçant les chairs ! S'pèce d'enculé ! Petite pute ! Connard ! Salope ! Crabe farci ! Sauce béchamel ! J'explose dans sa bouche. Elle avale goulûment puis se caresse le visage avec mon gland puis le reste de mon outil perforateur. Ouch. Soubresaut de bandaison fière.

    Parait-il mon pote est revenu un quart d'heure plus tard mais j'étais parti. Depuis, je nique Cindy de temps à autre chez moi, dehors ou à l'hôtel, mais même si entre nous deux le panard est vraiment de haut niveau, il n'atteindra plus jamais le top de ce jour d'hiver.

    *Pour préserver l'anonymat des conquêtes de Sylvain Wiltord, les prénoms de ces dernières ont été changées.

     

    suivant: coup N°2

     


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