• Le coup du sombrero

    Non, contrairement à l'idée répandue, cette expression ne date pas du mondial mexicain de 1986. Elle a été la première fois prononcée le 12 octobre 1997 à 21 h 15 exactement, jour où l'équipe de France a rencontré amicalement le Japon (enfin amicalement, ça avait quand même sacrément tatané, surtout en deuxième mi-temps).

    Mais peut-être convient-il de décrire pour les néophytes en quoi consiste le coup de sombrero. Hum, hum, c'est très simple... Le coup du sombrero, éh bien, c'est une technique qui permet à l'aide de son pied (gauche ou droit suivant qu'on est gaucher ou droitier)  et d'une pichenette d'élever le ballon au dessus de son adversaire direct, afin de l'éliminer et de l'humilier devant des millions d'être humains qui se moqueront de lui jusqu'à la fin de ses jours (humiliation qui continuera pour sa descendance pendant plusieurs décennies - souvenez-vous le numéro 2 de l'équipe du Danemark, Hans Vermussen). Cela va de soit, l'auteur du coup du sombrero qui marche devient un footus superieurus, c'est-à-dire un footballeur dont la valeur marchande et le potentiel sexuel ont quintuplé aux yeux d'autrui. Inversement, si l'auteur du coup du sombrero foire, sa valeur marchande baissera de 20 % ainsi que la taille présumée de son zizi sous son short. Dans pareil cas, soit l'homme tente à ses risques et périls un autre coup du sombrero pour se racheter, soit il fait deux-trois petits rateaux en fin du match, histoire de faire oublier son échec (en effet, le petit rateau est très prisé par le public, même si cette technique ne sert pratiquement à rien).

    Maintenant la question que nous pouvons nous poser est : Pourquoi le coup du sombrero ? En effet, la trajectoire effectuée par le ballon ne rappelle en rien le chapeau tout en rondeurs chaleureuses des habitants du Mexique. De plus, l'acte de donner un coup de sombrero à quelqu'un n'a pas pour but de l'humilier. Au contraire, cela est un fort témoignage d'amitié, notamment au moment de la sieste puisque ce geste permet de chasser les mouches. Alors, pourquoi donc ?

    Ici, il convient de dire qui est l'auteur de cette expression : L'incultissime Thierry Rolland. Rappelons aussi qu'à cette époque, les relations entre la France et le Japon étaient extrêmement tendues, suite à l'affaire des sushis sur écoute. Pour renouer des liens avec les dirigeants du pays du soleil levant, M Chirac fait donc appel à son pote de comptoir, Thierry Rolland. Sachant que le premier ministre, Hirito Tamagochi et le ministre de l'économie Fred Yu Gi yo raffolent du football, il lui demande de donner un nom japonais à un geste technique de football en direct, par exemple harakiri pour un amorti de la poitrine. Thierry Rolland trouve cette idée géniale, tope puis recommande une tournée. La suite, on la connaît. Le 12 octobre 1997, en voyant Zidane lober un défenseur japonais, Thierry Rolland parle de coup du sombrero, la France gagne 2-0 et le Japon ne signe pas le contrat des péniches nucléaires et des camemberts clonés.


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