• Cristiano Ronaldo

    Petit, Cristiano Ronaldo rêvait de faire trois choses : footballeur, plongeur et mannequin. Incapable de choisir, il décida qu'il pouvait faire les trois taffs en même temps. Dès le début de sa carrière, il toucha donc un très gros salaire puisqu'il était payé pour trois jobs en même temps. Le contrat stipulait que pendant la première demi-heure il jouait au foot, la deuxième il plongeait et la troisième il défilait de préférence dans la surface de réparation adverse, là où les gars ont plutôt un physique ingrat (goal et défenseurs) ce qui était exaspérant et donc déstabilisant et donc tout bénéf pour l'équipe de Cristiano. Comme il avait un petit cerveau, Cristiano ne parvint pas une seule fois à respecter le contrat. Parfois, alors que la partie n'avait même pas commencé, il se mettait à plonger. Puis, en milieu de partie, à défiler. Puis en fin de partie, à jouer au foot (souvent trop tard). Coup de pied au cul du Portugal (que les pudibonds appellent transfert), Cristiano atterrit en Angleterre, à Manchester United. En tant que mannequin, il est jouasse le rouge lui sied à merveille (harmonie maillot/coupe de cheveux). En tant que plongeur, il s'extasie, les pelouses anglaises sont douces et fraîches comme un tapis de moules sans leurs coquilles. En tant que footballeur c'est l'orgasme, tout le monde lui fait des passes surtout les ramasseurs de balles qu'il trouve franchement mignons même s'il ne comprend pas leurs jolies phrases mélodieuses « Take this, motherfucker » ; « hey fuckin' Ronaldo, i hate your knacki ball face » etc... En tant qu'Anglais, c'est la cata. Cristiano Ronaldo ne comprend rien à rien. Il a un deuxième trou du cul au cerveau. Les portugais les ont roulé dans la farine en leur montrant des images de synthèse de Cristiano Ronaldo en action. Tout, les dribbles qu'il a effectué, les ouvertures magnifiques qu'il  a exécuté, les buts qu'il a marqué, tout était factice. Même les gars qu'ils ont envoyés là-bas pour le superviser travaillaient pour les portugais. Bref, ils ont dépensé des millions pour un baltringue qui parle à son nombril et roule des pelles aux miroirs. Difficile de rester flegmatique après pareille arnaque. D'abord, les Anglais pensent à revendre un joueur anglais tout naze aux portugais pour le double du montant de Cristiano Ronaldo, mais aussitôt ils se ravisent. Qui est assez fou pour acheter un joueur anglais à part Bernard Tapie ou un expatrié anglais héroïnomane et excentrique ? Puis ils décident de parer au plus pressé, c'est-à-dire de limiter les dégâts. Grâce à l'aide d'un scientifique de génie, ils construisent un Cristiano Ronaldo synthétique capable de jouer uniquement au football. Même si ce n'est pas la perfection, le cyborg se débrouille pas trop mal, marquant quelques buts de ci de là, jouant légèrement collectif de temps en temps et se la pétant piano piano. Au moins, il n'irrite plus du tout ses coéquipiers, c'est déjà ça. Enfin, après plusieurs années d'attente, l'opportunité arrive. Le grand Real mégalo et clinquant de Florentino Perez se remonte. Les anglais usent du même stratagème que les portugais et revendent le robot à prix d'or (ça tombait bien les pièces commençaient à s'user). Grosse teuf à Manchester, on a niqué Madrid ! (en fait, les vrais affrontements entre les clubs se font au niveau des transferts). Puis gros silence bien lourd après qu'une voix ait dit : « Ok, mais qu'est ce qu'on fait du vrai Ronaldo ? ».

    A l'heure d'aujourd'hui, Cristiano Ronaldo vit dans une pièce de 10 mètres carrés de la banlieue de Manchester dont les murs et les plafonds sont recouverts de miroirs. Il n'en sort pratiquement jamais, satisfait de voir son image reproduite à l'infini. Parait-il, il ne sait plus vraiment qui il a été et il s'en fiche. Il est heureux. Même s'il s'est ruiné pour racheter ce petit paradis à son ancien club.


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