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    1 Brest. Match amical entre la France et la Norvège. Température ambiante : 2 degrés. Temps : cradingue. L'arbitre de cette rencontre est Irlandais. Il s'appelle Greg Maccormak et il a super mal dormi, si mal dormi qu'il a les nerfs et qu'il a envie de saboter cette rencontre comme jamais. 2ème minute de jeu, un défenseur Norvégien fait une passe en retrait à son gardien qui saisit le ballon des deux mains. Penalty pour la France et carton rouge pour le gardien - Les Norvégiens ne comprennent pas et contestent - Maccormak distribue six cartons jaunes afin de montrer qui est le maître. 3ème minute, après le pénalty raté de Daniel Xuereb, un norvégien excédé tacle méchamment un joueur français. Il récolte un deuxième carton jaune et donc un rouge - Les norvégiens jouent à neuf et sans goal (l'entraîneur a décidé de ne pas le remplacer). Pendant le reste de la mi-temps, Norvégiens et Français s'astiquent les chevilles et les mollets - faut dire, la température a chuté de 5 degrés, la pluie s'est intensifiée et le peu de public dans le stade porte le même ciret jaune qui agresse l'âme et les yeux. De son côté, Maccormak n'est jamais là où se passe l'action - il fuit le jeu, trottine sur le rond central du terrain, sifflote ou mime des métiers que le public doit trouver. Les joueurs quittent le terrain, furaxs. Maccormak en profite pour expulser encore deux Norvégiens sur le chemin des vestiaires.

    Finalement, grâce au zèle de Maccormak, la rencontre se terminera à 3 contre 12. Malgré le surnombre (on pourrait presque parler de surpeuplement), les français ne marqueront pas et ce malgré, 6 penaltys en leur faveur sur des actions plus que douteuses. Ils écoperont tout de même de deux cartons rouges en fin de rencontre, mais comme l'arbitre avait autorisé aux trois remplaçants de rentrer en jeu en laissant les onze titulaires sur le terrain... Donc, score de 0-0 au final qui aurait dû être normalement de 2-0 pour les Norvégiens si Maccormak n'avait pas refusé les buts.

     


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  • Il n'est pas besoin d'être fin psychologue pour deviner que Maradona aime la bonne chair. Comme son travail de sélectionneur ne lui prend qu'un tiers de son temps, el pibe de oro a accepté de nous livrer quelques recettes de cuisine issues de son imagination débridée. Aujourd'hui, la Main de Dieu (pour quatre personnes)

     

    Salut, les amis. Bon, pour la Main de Dieu, je vais vous donner la moitié des ingrédients qu'il faut, je me suis couché à 5 heures du mat' la veille et j'ai le crâne comme un chantier de ville nouvelle... Putain, faut dire, qu'est-ce que je me suis mis dans la gueule ! Dans la boîte, dès qu'ils m'ont reconnu, ils m'ont offert le whisky gratos ! C'est vraiment pas de ma faute, Dieu est témoin !

    Déjà, première chose, vous virez les nanas de la cuisine ! Allez jacter ailleurs, vous me cassez le crâne avec vos caquètements de poules, z'avez pas autre chose à faire ! Ouais, c'est ça, allez voir dans l'autre pièce si mon génie y est, pfff...  

    Ca me rappelle une anecdote avec un défenseur anglais pendant le mondial 86, le type me collait au cul et n'arrêtait pas de palabrer dans mon oreille : « Et tu ne passeras jamais, et je vais te bouffer et je suis ton enfer en short et patati et patata... ». Je n'ai pas ouvert ma gueule et j'ai marqué deux fois. Je ne me souviens pas du nom du type, mais j'imagine qu'il doit encore se réveiller en pleine nuit en pensant à moi.

    Bon, mais revenons à nos moutons : Pour une Main de dieu, que vous faut-il ? Très simple : Deux ananas bien mûrs, 500 grammes de spaghettis, deux œufs, deux mangues, deux oignons, deux cuillères à soupe d'huile d'olive, deux cornichons, du sel, du poivre, du beurre, du miel, de la coriandre et deux aspirines. Déjà, foutez une casserole remplie d'eau au feu, dès que l'eau bout, foutez les spaghettis dedans puis prenez deux aspirines (plus, selon l'ampleur de votre gueule de bois). Si une nénette revient, jetez-la fermement en lui expliquant que vous faites de la cuisine virile et qu'il n'est pas question qu'elle y mette un seul grain de sel (n'hésitez pas à lui balancer les deux ananas et les deux œufs à la gueule) - Ca y est, les pâtes sont cuites ! Cherchez une passoire... Putain, où est-elle ?! Fait chier ! Ne vous abaissez pas à appeler une nana pour savoir où cette foutue passoire est rangée... C'est un stratagème. Prenez une cuillère en bois et videz dignement la casserole de son eau. Versez les pâtes fumantes dans un saladier, ajoutez le beurre et le sel, touillez. Goûtez. Rajoutez du beurre et du sel. Regoûtez. La Main de Dieu est prête ! Ne vous reste plus qu'à appeler quatre potes pour la déguster. Enfin, moi je dis ça, z'êtes pas obligés.

    Diego Maradona

     


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  • Elle nous a prédit quinze crises économiques, huit guerres mondiales mais aussi quatre fins du monde depuis qu'elle dialogue avec les étoiles (forfait illimité). Aujourd'hui, pour OH NON ENCORE DU FOOT !, Elisabeth Tessier se plonge dans les astres et la vodka pour nous donner avant tout le monde le résultat du match France-Mexique !

     

    Déjà, l'équipe de France rentrera dans une composition inédite, Raymond Domenech qui a un ascendant scorpion adore créer des surprises mais aussi se surprendre lui-même : il y a de bonnes chances pour qu'il choisisse ses joueurs cinq minutes avant le début du match et pas nécessairement ceux qu'il pensait sélectionner avant ce laps de temps.

    Avec Mars et Saturne qui se chamaillent gentiment, je vois un match serré, très serré : 6-4. La France gagne mais dans la douleur. Il y aura des sacrifices. La conjonction de Vénus et de Pluton signale des crampes, des ampoules et une jambe cassée (l'arbitre ?). Et la pleine lune, des expulsions : Abidal et un joueur mexicain (ou l'arbitre ?).

    Les buts français : Abidal trois fois, une fois contre son camp, deux fois pour son équipe mais sans le faire exprès (comme Thuram lors de la demie finale France Croatie 98).

    Govou d'une reprise de volée acrobatique sur une grande touche de Sagna.

    Djibril Cissé passe bourrine qui se transforme en tir au grand étonnement de son auteur qui touche un joueur mexicain, l'arbitre (s'il est encore là) puis heurte le poteau de but en rentrant.

    Gallas : Tête sur corner.

    Gignac : Reprise de la tête de volée plongeante sans les mains.

     

    Malgré cette victoire l'équipe de France ne passera pas le premier tour de cette coupe du monde (mais il faut me refiler cinq cent euros et une bouteille de Smirnoff pour que je vous donne le résultat de France Afrique du sud), ce qui créera une faille temporelle ainsi qu'une crise économique et un ras de marée (La France perd la région Sud-ouest).

     

    Elisabeth Tessier


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  • Mon très cher Raymond,

    Comment vas-tu ? J'espère que tu ne souffres pas trop du décalage horaire et de la chaleur car il fait très chaud sur ce continent, plus chaud qu'on ne le croit (as-tu aussi pensé à emmener de la citronnelle pour les moustiques ? J'espère que oui).

    Bon, parlons peu mais parlons bien, tes dernières compositions d'équipe c'était tout caca. Pas étonnant que la Chine qui est dans les profondeurs du classement FIFA nous ait éclaté. Certains joueurs français semblaient sur la pelouse en touristes et je ne veux pas que parler d'Anelka. On avait l'impression que des mobylettes rencontraient des trottinettes (je ne te fais pas un dessin pour savoir qui sont les trottinettes, tu es suffisamment intelligent pour le deviner). La tôle était inévitable et j'espère que les responsables de cette défaite, les non-mouilleurs de maillots sont encore au coin à méditer sur leur nonchalance et leur je m'en foutisme (et je ne veux pas parler seulement d'Anelka).

    Tu l'auras compris cette lettre est un cri de désespoir (je pleure en l'écrivant mais comme je porte mes lunettes mes larmes ne maculent pas ce courrier). Ecoute-moi, il ne faut pas t'entêter dans cette voie qui ne mène nulle part. On va se scratcher au premier tour si tu maintiens le cap et toute la nation va pleurer et repenser à la crise et ça va la faire chialer encore plus, il va y avoir des pendus et des défenestrés et ce sera de ta faute, oui de TA FAUTE ! (je profite de cette lettre pour te dire que ton mariage avec Estelle était vraiment très réussi. C'est l'un des plus beaux mariages auquel j'ai assisté, l'organisation, les petits fours vraiment c'était très bien, bravo, j'en redemande).

    Alors, suis mon conseil : organise une randonnée dans la jungle et paume Anelka, Gourcuff, Govou et Abidal. Titularise à la place Henry, Diaby, Squillaci et Valebuena, des mecs qui en veulent, quoi. Tu vas voir, avec eux, non seulement on passera le premier tour mais aussi le deuxième et le troisième ! Allez Raymond, je te laisse, je vais sécher mes larmes, la coupe du monde est à portée de main ! La victoire est en toi ! Just do it !

    Fais une bise à Estelle, non deux et à ton vélib aussi.

     

    Thierry Roland

     

    Autre lettre : http://www.blogg.org/blog-8282-billet-lettre_a_frederic_thiriez__president_de_federation_francaise_de_football_-1103263.html


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  • 1 Daniel Xuereb lors du match amical France-Norvège qui compte pour du beurre. Petit rappel : Comme le parc des Princes est en réfection, cette rencontre se joue à Brest, Brest ville très connue pour son micro climat hostile et éprouvant. Rafales de vent allant à plus de 70 kilomètres/heures auxquelles se mêlent du crachin et des fientes de pigeons des océans malades. Résultat : match pourrave. Tout le monde foire ses passes et les esprits s'échauffent. Notamment Daniel Xuereb excédé par le marquage à la culotte d'un incertain Andersen. A la 72ème minute, l'avant-centre français pète à la fois un câble et est frappé par l'éclair du génie. Il molarde droit devant lui puis s'abaisse subitement afin d'éviter le crachat propulsé par le vent furax. Andersen est touché en pleine face !... Le geste est si pur que certains joueurs français lèvent les bras au ciel comme si l'avant-centre avait marqué un but. A la fin du match nul (0-0 cracra) le plus horrible de l'histoire du foot du vingtième siècle et des dix autres à venir, l'un d'eux prétendra même que s'il y avait eu du public il se serait levé comme un seul homme et aurait applaudi l'exploit.

     

    2 Cristiano Ronaldo, deuxième journée du championnat d'Espagne. Oh ouuuiiiiiii ! Cristiano Ronaldo joue pour le Real Madrid et les femmes rappliquent par grappes en chaleur au stade ! 15ème minute de jeu, cinq minettes situées à 20 mètres au dessus du terrain hurlent le nom du bellâtre à s'en casser la voix (merci, Patrick). Cristiano les remarque. Il les trouve les cinq à son goût et souhaite leur donner une part de lui- même, là, maintenant, tout de suite, devant le monde entier qui n'a d'yeux que pour lui ! Profitant que son équipe défend, le voilà qui prend son élan et expulse de sa bouche un météore de salive brillant et compact. Le joyau vert s'élève très haut dans le ciel puis retombe pilepoil vers les minettes ! Cris hystériques, crêpages de chignons et claques ! Inès, 23 ans, gros nénés, cul 3D, étudiante en histoire de l'art, adorant le sexe sous toutes ses formes, parlant cinq langues, attrape le précieux  et l'avale !

    Occupé à tricoter près de la ligne de touche avec le ballon, Cristiano n'aura même pas vu la destination finale de son molard.

    Quant à Inès, elle avouera avoir ressenti huit orgasmes en l'ingurgitant. Soit quatre fois plus de plaisir qu'un glaviot de Zidane.


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